Compte-rendu synthétique de la réunion que nous avons eue, lundi 20 janvier 2025, au PNC, au sujet de la fermeture du sentier vert n°5 Cortiou – L’Escu.
Réunion bien décevante puisque rien ne bouge : le sentier restera fermé…sauf si on trouve 35 K€ pour purger la falaise!
Il est assez risible de ne pas trouver 35k€ pour cette cause alors que le PNC en a trouvé 250 pour aménager le sentier de descente à En Vau…
Il est assez risible de ne pas trouver 35k€ pour cette cause alors que le PNC en a trouvé 250 pour aménager le sentier de descente à En Vau…
L’argumentation développée par le PNC et l’ONF est basée sur les responsabilités et les menaces de poursuites compte tenu de la judiciarisation de notre société :
– il y a un risque parfaitement identifié par des courriers, de l’information, des réunions…Ce n’est donc plus « un risque normal ou raisonnablement prévisible ».
– si le sentier n’est pas fermé la responsabilité du propriétaire ou du gestionnaire sera recherchée en cas d’accident (ONF et EDF)
– si le sentier est fermé la responsabilité des usagers (privé, club, professionnel…) sera engagée. D’ailleurs, que l’accident ait un rapport ou pas avec la chute de rochers potentielle.
Une solution de purge à 35 000 € a été avancée. Mais il n’y a pas de budget (!) et…c’est sans garantie.
A notre grande surprise aucune mesure physique sur le terrain n’a été réalisée pour suivre l’évolution du risque identifié (par exemple des capteurs sur les rochers menaçants).
Commentaires :
il n’y a pas véritablement une volonté du PNC ou de l’ONF de rechercher une solution.
Les déclarations du PNC sur le caractère historique et patrimonial de ces sentiers restent de belles déclarations de principe.
La restriction des accès conforte le PNC dans son objectif de protection de la nature et dans la limitation de sa responsabilité (canaliser, sécuriser et fixer sont les maitres mots des gestionnaires d’espace naturels).
Année après année nous constatons une fermeture progressive des accès à la nature.
Triste évolution de notre société!
Nos Anciens, qui ont ouvert et pratiqué ce sentier depuis 150 ans, seraient bien étonnés de cette évolution.
André BERNARD pour le Bureau des Guides Calanques, Cassis, Cap Canaille